La gestalt-thérapie
Née en 1951 de la phénoménologie, de la psychanalyse, de la gestalt-théorie, de l’existentialisme et des traditions orientales, la gestalt-thérapie s’est différenciée au fil de sa diffusion – aujourd’hui mondiale – en plusieurs courants. Elle appartient au champ de la psychothérapie relationnelle, discipline autonome et non médicale aux côtés des trois autres disciplines du champ psy : la psychanalyse, la psychiatrie et la psychologie.
Le gestalt-thérapeute favorise la prise de conscience par le patient des aspects non conscients de son vécu, dans une perspective globale de l’humain, incluant les perceptions, les pensées, les émotions, les souvenirs, les sensations corporelles, les anticipations, les actes, les fantasmes… L’expérience humaine se construit et se modifie d’instant en instant à partir de l’histoire de vie de la personne, de son inscription sociale, professionnelle, culturelle et de son environnement immédiat.
Dans l’entretien clinique, le gestalt-thérapeute est sollicité dans sa professionnalité et dans son humanité. Cet entretien est conçu comme une rencontre impliquant deux êtres humains dans leur individualité et leur singularité. L’observation de leur façon d’entrer en contact, d’interagir et de tisser leur relation contribue au développement du patient.
Une psychothérapie régulière conduit au tissage d’une relation forte entre patient et gestalt-thérapeute permettant – dans un lien de confiance – d’approcher des aspects intimes, délicats et sensibles de l’expérience humaine.
Source : https://gestalt-grefor.com/